Le 9 septembre 2014, une rencontre s’est tenue au siège du SPQN entre les éditeurs et imprimeurs de la Presse quotidienne nationale et les organisations syndicales de la CGT du SGLCE, du SIP et du Bureau parisien des Cadres.
Cette rencontre a permis de finaliser la discussion du 11 juin 2014 et d’établir un cadre à l’ouverture de négociations pour les imprimeries concourant à la fabrication des quotidiens nationaux.
Notre syndicat sera présent et exigeant dans les négociations, notamment pour qu’existent de réelles perspectives d’avenir d’ici à l’horizon 2020, en particulier sur :
- les questions liées aux investissements permettant de valoriser et de développer le support papier afin de le rendre encore plus attractif,
- l’étude concernant la charge de travail,
- les solutions visant à stabiliser l’emploi d’ici 2020 ainsi que la prise en compte de la pénibilité dans l’accompagnement dit social que le SPQN va solliciter auprès de l’État.
Pour ce faire, chacun des acteurs de la profession se doit d’avoir un comportement responsable permettant d’être concentré sur l’objectif de réussir cette négociation dans l’intérêt des entreprises et de ses salariés.
Or, aujourd’hui, deux éditeurs au premier plan concernés par cette négociation et signataires du constat de discussion jouent les artificiers dans les sièges éditoriaux et, au prétexte de réorganisation dans leur entreprise, affichent leur volonté de remettre en cause les conventions collectives de la Presse quotidienne nationale.
Cette attitude irresponsable est inadmissible.
Le SGLCE refuse cet état de fait et soutient les salariés qui s’opposent à ce changement conventionnel. Il demande aux éditeurs concernés d’y renoncer.
Paris, le 10 septembre 2014